Veronica et Weevil : hommage...

Messages : 68 Date d'inscription : 02/07/2012

Cette visite a obsédé Weevil pendant tout le trajet de retour.

IL gare sa moto devant la grande entrée du cimetière, et accroche son casque au guidon.

Keith Mars ...

Un peu plus loin, une jeune femme blonde effleure une pierre tombale du bout des doigts. Il lui a bien semblé entendre le bruit familier d'une moto mais ...

Le fait de me retrouver devant cette stèle me vrille le coeur. Inconsciemment, comme si ça allait lui faire plaisir, je l'effleure du bout des doigts. Je sens une larme couler sur ma joue.

Qu'est-ce que tu peux me manquer papa...

J'entends vaguement le bruit d'une moto au loin, bruit un peu familier mais ce ne peut pas être celui à qui je pense. Que ferait-il ici ?

Je m'agenouille devant la photo de mon père et dépose le bouquet que j'ai acheté à l'entrée quand j'entends des pas dans l'allée. Je me retourne et en reste bouche bée. Weevil !

Je savais dès le départ que je roulais jusqu'à me retrouver ici. Cela m'obsède depuis que je sais que je reviendrai, et je ressentais ce besoin d'aller le voir et de lui dire combien je continue de faire le bien autour de moi au lieu de semer le chaos.
Je coupais le moteur de ma moto et aperçus au loin une allure vaguement familière mais j'avais l'esprit ailleurs, cela me rendait en quelque sorte nerveux.
Lorsque la personne se retourna, je fus décontenancé. Je m'avançais vers elle.

- Salut Veronica.

Je lui fis un sourire.

Je l'observais un moment sans bouger avant de me relever et de lui sauter dans les bras.

- Eli !

Je m'effondrais en larmes dans ses bras. Contente de le revoir, triste que ce soit ici. Des tonnes de sentiments contradictoires se mêlaient dans ma tête mais je peux dire une chose c'est que c'était agréable de se retrouver dans les bras d'un ami.

Mes bras se refermèrent d'un geste affectueux et protecteur comme avant. Le temps n'effaçais pas tout. Tout en lui caressant les cheveux afin de calmer ses sanglots et je regardais la stèle de Keith et je sentis mon corps se serrer. Tout en resserrant mon étreinte, je laissais libre court à ce moment, une larme roulant sur ma joue.

- Je suis content de te revoir V. Après tout ce temps...

Je reculais un peu ma tête pour pouvoir le regarder.

- Toi aussi tu m'as manqué. Ça fait du bien d'être dans les bras d'un ami.

Je tournais légèrement la tête vers la tombe de mon père.

- Surtout...

Pas la peine de finir ma phrase.

- Qu'est-ce que tu fais ici ? Ne me dis pas qu'on sait déjà que je suis revenue en ville quand même.

J'esquissais un léger sourire à travers mes larmes. Je ne m'étais jamais remise de la disparition de mon papounet et être ici n'arrangeait rien. Mais Weevil ici ? Je me posais des milliards de questions, à croire que revenir ici me faisait retrouver mes instincts de fouineuse. Tiens Dick aurait bien rit s'il pouvait lire dans mes pensées.

Je lui fis un sourire triste tout en essayant ses larmes de ma main.

- Oui Carinã, c'est moins dur d'être ici avec toi, croassai-je l'imager de Keith s'imprimant dans ma tête lorsque je regarda dans la même direction que Veronica.

- Mi hermosa, tu n'es pas si populaire, du moins pas encore, la taquinai-je. Je suis venue directement de l'aéroport et je voulais juste... J'hésitais. Enfin tu vois.

Je soupirais.

- Ca fait 5 ans mi hermosa que je n'ai pas remis les pieds ici. Et je suis surpris de te voir ici, je ne pensais pas que tu t'en souviendrai.

Je regardais aux alentours.

- Tu es venue pour le pacte aussi, n'est ce pas ? lui demandai-je.

- Oui le pacte...

Je me dégageais de lui et essuyais mes dernieres larmes.

- Je pensais etre la seule a m en etre souvenue mais apparemment je me suis trompee lourdement.

Je suis heureuse qu il soit la et j espere sincerement que les autres le seront aussi.

- Je crois que j'étais dans la même optique que toi Mi hermona, répliquai-je en souriant. Je ne pensais pas croiser quelqu'un aussi vite voir même pas du tout.

Je haussais les épaules.

- Mais je suis content de te revoir Veronica, et peut-être qu'on ne sera pas les seuls.

Je lui souris.

- Qu'es tu devenue depuis tout ce temps ?

Je haussais les épaules moi aussi.

- Une grande photographe parisienne ?

Je lui fis un clin d'oeil en souriant.

- Et le grand Eli ? Il a fait quoi depuis ? Toujours motard à ce que je vois en tout cas.

Je croisais mes bras sur mon torse un sourire pendu aux lèvres.

- Ca ne m'étonne pas de toi V., tu as toujours été une vrai parisienne dans l'âme.

Jetant un coup d'oeil rapide à mon bijoux, j'éclatais de rire.

- Il y a des choses qui ne changeront jamais ! Je me suis rangé et maintenant c'est moi qui donne des conseils pour les plus jeunes, un sorte d'éducateur qui sillonne toujours autant les routes. Et alors photographe de mode, de people, de quoi ?

Je le regardais légèrement ébahie.

- Weevil qui distille son savoir pour aider les jeunes ? C'est... perturbant mais dans le bon sens du terme.

Je vins me poster à côté de lui et d'un air de rien, je lui glissais à l'oreille.

- Tu me vois vraiment photographe de mode ?...

Vu a tenue du moment, saurait été un comble.

- Rappelle-toi à qui tu as affaire...

Je haussais les épaules, un peu gêné de parler de moi, et que cela soit en bien, pour une fois.

- Si ! Ca fait bizarre hein ? (j'eus un ricanement de dérision et balayais sa question de la main) Bref !

Je la détaillais de la tête au pied, et un sourire apparue sur mes lèvres.

- Bien sûr, dis-je pour la taquiner.

Je cognais mon épaules contre le sienne, dans un signe de camaraderie.

- Je taquine Mi bella, tu es bien trop intelligente pour travailler dans la mode !

Je ris un instant. Sa présence me faisait du bien.

- Je suis photographe d'investigation quoi d'autre ?

Je pris la direction de ma voiture mais me retournais à mi-chemin.

- Je vais occupé l'appartement de Keith...

Prononcer le mot papa était encore trop dur.

- Il y a une chambre de vide si tu ne sais pas où dormir.

Je déglutis en l'entendant appeler son père par son prénom.

Son invitation me toucha.

- Merci ... Dis je simplement d'une voix enrouée.

- Je vois que tu ne souhaites toujours le camelot qu'à tes ennemis ...

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